48 gen irrt, und in Birgas Interpretation von den Vorüberlaufenden (Abb. S. 95) treibt das schiefe Grinsen des roten Vollmondes den ohnehin schon Verfolgten einem Spießrutenlauf gleich vor sich her. Die Nacht muss eine große Anziehungskraft auf den Künstler ausgeübt haben. Stillschweigend kehrt sie in all seinen Werkgruppen wieder. Ein beachtlicher Teil seiner kafkaesken Illustrationen spielt des Nachts. Wie der Schriftsteller, zu dem er motivisch immer wieder zurückfindet, war Birga ebenfalls geneigt, die Nacht dem Tag vorzuziehen, denn zwischen Abenddämmerung und Morgengrauen vermochte er künstlerisch am produktivsten zu arbeiten.2 Die Druckgrafik Nächtliches Selbstporträt: Der Stecher Birga, le rictus tordu de la pleine lune rouge chasse celui qui est déjà pourchassé. La nuit a dû exercer une grande attraction sur l’artiste. Elle revient implicitement dans toutes ses séries d’œuvres. Une partie considérable de ses illustrations kafkaïennes se déroule la nuit. À l’instar de l’écrivain vers lequel il revient toujours sur le plan thématique, Birga avait aussi tendance à préférer la nuit au jour, car c’est entre le crépuscule et l’aube qu’il parvenait à être le plus productif artistiquement.2 L’estampe Autoportrait nocturne, le graveur (fig. p. 123) montrant le graveur sur bois en action dans son atelier parisien, tandis que la tour Eiffel, la lune et les étoiles brillent en arrière-plan, en téVampir 1964, Kaltnadelradierung und Aquatinta, 165 × 115 mm, Privatsammlung Annie Birga, Paris Vampire 1964, pointe sèche et aquatinte, 165 × 115 mm, collection privée d’Annie Birga, Paris
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